1. |
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Il m’en aura fallu du temps (version radio édit)
Il m’en aura fallu du temps pour te sortir de ma tête
Pour enfin comprendre que la fête est finie
Il m’en aura fallu du temps pour éteindre ta lumière
Et m’en retourner
Mais aujourd’hui je marche
Et demain on verra
Hier est maintenant derrière moi
Et aujourd’hui, je marche
A présent les barrières sont à terre je vais là où l’on m’aime
Maintenant que le jour se lève, j’écoute le son des routes
Il m’en aura fallu du temps pour réouvrir mes paupières
Retrouver l’été
Mais aujourd’hui je marche
Et demain on verra
Hier est maintenant derrière moi
Et aujourd’hui, je marche
Bye-bye mon amour d’enfance, bye-bye
Bye-bye mon amour d’enfance, bye-bye
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2. |
L'arrière-pays
04:41
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L’arrière-pays
Il y a des platanes alignés
Et sur les bas-côtés
Sur les bas-côtés
Des camions arrêtés
Mais aucun pouce levé
Il y a les grands chapiteaux
Et les patrouilles de louveteaux
Les patrouilles de louveteaux
Pour les grandes soirées loto
Mais aucun pouce levé
Peu à peu les feuilles se fanent sur le sol
Et au loin s’envolent les rires des écoles
Peu à peu l’orage remplit les rigoles
Et le village se désole de ces âmes qu’on isole
Les hauts fourneaux à l’arrêt
Et sur des vitrines est noté
Au blanc d’Espagne est noté
Ici « bail à céder »
Mais aucun pouce levé
Peu à peu les feuilles se fanent sur le sol
Et au loin s’envolent les rires des écoles
Peu à peu l’orage remplit les rigoles
Et le village se désole de ces âmes qu’on isole
Reste autour des villages
Une à deux terres d’élevage
Une à deux c’est dommage
Plus de gendarme en voisinage
Et aucun pouce levé
Peu à peu les feuilles se fanent sur le sol
Et au loin s’envolent les rires des écoles
Peu à peu l’orage remplit les rigoles
Et le village se désole des âmes qu’on isole
Le village se désole de ces âmes qui s’isolent…
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3. |
Un moment comme ça
03:14
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Un moment comme ça
Il y a des moments comme ça
Qui nous touchent ici-bas
Un éclat de voix qui s’élève
L’esquisse d’un sourire sur tes lèvres
Il y a des moments comme ça
Qui nous relient toi et moi
Des regards qui se lèvent
Qui réalisent nos rêves
Ce soir est un moment comme ça
Un souvenir qu’on emportera
Comme une certitude modeste
Quand aura disparu le reste
Se dire que tout ce qui compte c’est nous
Il y a des moments comme ça
Qui nous touchent ici-bàs
Certains épisodes douloureux
Qu’on a pu surmonter qu’à deux
Il y a des moments comme ça
Qui nous relient toi et moi
Quand la sincérité désarme
Qu’une étreinte efface nos larmes
Ce soir est un moment comme ça
Un souvenir qu’on n’oublie pas
De ceux qui nous tiennent debouts
Quand tout s’écroule autour de nous
Ce soir est un moment comme ça
Un souvenir qu’on emportera
Comme une certitude modeste
Quand aura disparu le reste
Se dire que tout ce qui compte
C’est nous,
C'est tout.
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4. |
La vie est là
03:05
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La vie est là
Un panneau, un simple écriteau
Un jardin où sèchent les roseaux
Restent des souvenirs amoureux
Des traces sur les murs, bleues
Traînent des rumeurs insensées
Des prières oubliées, emmurées
Quelques herbes un peu hautes
Couchées par des ombres en faute
La vie est là en filigrane
Cette maison devenue cabane
La vie est là en filigrane
Cette maison deviendra chamade
Craquent les poutres du toit
Le bruit des lattes de bois
Le mistral soulève quelques tuiles
D’où les âmes se défilent
La vie est là en filigrane
Cette maison devenue cabane
La vie est là en filigrane
Cette maison deviendra chamade
Les pièces se réchauffent au soleil
La boît’ aux lettres est pleine de nouvelles
J’entends les rires qui s’éveillent
La balançoire touche même le ciel
La vie est là en filigrane
(silence)
La vie est là en filigrane
Cette maison deviendra chamade
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5. |
Un focon d'hiver
02:47
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Un flocon d’hiver
Ces premiers froids
Ouvrent la voie
Ces premiers froids
Brûlent comme en moi
Tombe des flocons d’hiver
Comme mes rêves d’hier
Là derrière la fenêtre
J’espère te revoir peut-être
Ces premiers froids
Ouvrent la voie
Ces premiers froids
Brûlent comme en moi
Tombe un flocon d’hiver
Un grain de lumière
La nuit dessine son corps
Et comme elle, je fonds dehors
Ces premiers froids
Ouvrent la voie
Ces premiers froids
Brûlent comme en moi
Tombe ce flacon d’hiver
Un doux parfum dans l’air
Faire mine de rien
Faire comme si demain
Ces premiers froids
Ouvrent la voie
Ces premiers froids
Brûlent comme en moi
Ces premiers froids
Brûlent comme en moi
Ces premiers froids
Ouvrent la voie
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6. |
Car s'en est trop !
02:21
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Car s’en est trop
T’hésite à en finir, à lui laisser un mot
Trop de rage en toi pour lui faire part de ses maux
Marre de ces moi-moi-moi,
Des bougies sans dessert
Marre de ce lit froid,
De passer la dernière
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Tu vis l’enfer, à trop te taire
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Tu vis l’enfer à te laisser faire
Il te promet la lune,
L’amour, la fortune
Mais son château de sable
N’est qu’une simple dune
Marre de ce roi-roi-roi,
De dîners sans chandelle
Marre de ses petits jeux,
D’attendre l’essentiel
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Tu vis l’enfer, à trop te taire
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Tu vis l’enfer à te laisser faire
Où ses yeux ont traîné, tu es sous son emprise
L’amour peut attendre, ne fais pas de bêtises…
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Car s’en est trop, oh, oh
Tu vis l’enfer, à trop te taire
Car c’en est trop, oh, oh
Car c’en est trop, oh, oh
Tu vis l’enfer à te laisser faire
Te laisser faire, te laisser faire
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LAIUS Cébazan, France
Luc Gaignard est un musicien français, auteur-compositeur-interprète, créant et jouant ses chansons sur une vieille Takamine
EN 18. Il a déjà réalisé 2 EP et 1 album. Depuis 2 ans, il développe sa carrière en solo avec l’arrangeur Frédéric MOUGIN et a opté pour le pseudo « Laïus ».
Apprécié pour la qualité de ses textes et sa voix douce, il est membre de la SACEM depuis le 29/09/2000.
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