1. |
Mathilde
03:38
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MATHILDE
Mathilde a l’âge de 15 ans
Avait des rêves de grand
Elle cherchait le courant
Elle s’embarqua un peu tôt
Au bras d’un matelot
Amour tombant à l’eau
Depuis la fin des caresses
Elle même le confesse
Ne plus avoir d’ jeunesse
Et, elle se moque de tout, elle vole,
Comme dans ses rêves, elle décolle
Elle se moque de tout, elle vole
Son cœur posé sur le sol
Elle se moque de tout, elle vole,
Comme dans ses rêves, elle décolle
Elle se moque de tout, elle vole
Seul son corps repose sur le sol
Elle vole...
Mathilde ne croit plus au présent
À une vie cheveux aux vents
Ne veut plus d’amants
Elle commence à prendre l’eau
Sur son vieux rafiot
Méduse sans radeau
Depuis la fin des caresses
Elle même le confesse
Ne plus avoir d’ jeunesse
Et, elle se moque de tout, elle vole,
Comme dans ses rêves, elle décolle
Elle se moque de tout, elle vole
Son cœur posé sur le sol
Elle se moque de tout, elle vole,
Comme dans ses rêves, elle décolle
Elle se moque de tout, elle vole
Son corps posé sur le sol
Mathilde est mal-en-point
Le mal d’amour l’étreint
Mathilde tout feu éteint
Dérive vers son destin
Et, elle se moque de tout, elle vole,
Comme dans ses rêves, elle décolle
Elle se moque de tout, elle vole
Son cœur posé sur le sol
Elle se moque de tout, elle vole,
Comme dans ses rêves, elle décolle
Elle se moque de tout, elle vole
Son corps repose sur le sol...
Elle vole...
Mathilde
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2. |
Rejoins-moi
03:23
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REJOINS-MOI
On devrait se tenir la main
Sans avoir peur de nos voisins
Il faut pouvoir s’unir enfin
Sans se soucier du lendemain
Cessons les reproches
Tentons une approche
Contemplons ce charme
Essuyer ces larmes qui souvent nous désarment
Si tu te reconnais, si tu te reconnais
Rejoins-moi, oui reviens-moi
Si tu te reconnais
Si tu te reconnais
Rejoins-moi, oui reviens-moi
Si tu te reconnais
On devrait mieux sentir les fleurs
Sans flétrir sous les valeurs
Il faudrait choisir son bonheur
Sur la seule volonté du cœur
Cessons les reproches
Tentons une approche
Contemplons ce charme
Essuyer nos larmes qui souvent nous désarment
Si tu te reconnais, si tu te reconnais
Rejoins-moi, oui reviens-moi
Si tu te reconnais
Si tu te reconnais
Rejoins-moi, oui reviens-moi
Si tu te reconnais
Oh Oh Oh
Rejoins-moi, oui reviens-moi
Si tu te reconnais
Il faudrait s’unir demain…
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3. |
De l'avion
04:13
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DE L'AVION
De l’avion tout semble calme et pourtant
Sur cette terre, c’est la guerre constamment
Pour des rêves d’enfant, devenus trop grands
Pour des géants, devenus tyrans
Plus jamais ces choses
Plus de pause
Jusqu’à l’osmose
Plus jamais ces choses
La symbiose
Un monde rose
Vu du ciel tout est blanc et pourtant
C’est la vie qui se défend rageusement
Pour des rêves d’enfant, devenus trop grands
Pour des géants, devenus tyrans
Plus jamais ces choses
Plus de pause
Jusqu’à l’osmose
Plus jamais ces choses
La symbiose
Un monde rose
Dans mes rêves, tout tourne si rond
Mais dans la nuit, on se tue pour de bon
Pour des rêves d’enfant, devenus trop grands
Pour des géants, devenus tyrans
Plus jamais ces choses
Plus de pause
Jusqu’à l’osmose
Plus jamais ces choses
La symbiose
Un monde rose
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4. |
Mon frère
02:52
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MON FRERE
J’ai une chose importante à faire
Transmettre ces paroles à mon frère
Une chanson prioritaire
Quand j’étais d’âge scolaire
Il se souciait de mes petites guerres
M’accueillant bras ouverts
Qu’il est loin le temps
Des règles du père
Il est loin l’enfant
Attendant son grand frère
Qu’elle est loin la butte
Le parc de nos prières
Il est loin l’en-but
Marqué par nos pull-overs
Il se moque du monde des affaires
Veut vivre en meute entière
Et rêve du grand air
C’est lors d’un dernier verre
Quand arrive à table le dessert
Qu’il se confie parfois sur ses revers
Qu’il est loin le temps
Des règles du père
Il est loin l’enfant
Attendant son grand frère
Qu’elle est loin la butte
Le parc de nos prières
Il est loin l’en-but
Marqué par nos pull-overs
Il en a connu des compères
Des périodes de guerres
Des militaires en mer
J’ai ce cadeau pour toi mon frère
Mon nom, mon sang, ma chaire
Ces quelques mots de chants offerts
Qu’il est loin le temps
Des règles du père
Il est loin l’enfant
Attendant son grand frère
Qu’elle est loin la butte
Le parc de nos prières
Il est loin l’en-but
Marqué par nos pull-overs
Maint’nant, sous notre visière
Sincères, droits et fiers
Suivons notre lumière
Mon frère, mon frère, mon frère.
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5. |
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LE CIEL DES ANGES
(mon fils)
Mon fils doux et rêveur
Je t’attendais de bonne heure
T’apprendre à tracer ton chemin
Sans jamais en venir aux mains
Te voir grandir sur cette plage
Courir le long du rivage
Mais tes yeux ne verront que cette chambre
Jamais les flocons de décembre
Où l’ancienne route des Ambres
Mais bel et bien, le ciel des Anges
Le ciel des Anges, le ciel des Anges
Mais bel et bien, le ciel des Anges
Le ciel des Anges, le ciel des Anges
Mon fils seul et dormeur
Je pensais qu’on aurait tant d’heures
Pouvoir te prendre par la main
Aller à l’école du coin
Te voir vieillir sous le soleil
Connaître d’autres Hommes pareils
Mais tes yeux ne verront que cette chambre
Jamais les flocons de décembre
Où l’ancienne route des Ambres
Mais bel et bien, le ciel des Anges
Le ciel des Anges, le ciel des Anges
Mais bel et bien, le ciel des Anges
Le ciel des Anges, le ciel des Anges, le ciel des Anges
Mais bel et bien, oh oui bel et bien
Oh bel et bien, le ciel des Anges
Bel et bien, oh bel et bien
Oh bel et bien, le ciel des Anges.
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6. |
La dame de coeur
02:57
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LA DAME DE COEUR
Tu es ma dame de cœur
Ma demoiselle bonheur
Mon printemps, ma fleur
Une douce senteur
Tu es ma Reine à tout’ heure
Ma servante faveur
Me mettant à l’honneur
Ma fervente saveur
Un océan tout en couleurs
Une lame venue du cœur
Mon Phare protecteur
Sans lequel je me meurs
Oui sans toi je me meurs
Tu es mon bel encreur
Mon ingénu supérieur
Ma page intérieure
Cette plume d’ailleurs
Tendre soigneur
Au physique tapageur
Baumant mes douleurs
Et ce blues rêvasseur
Un océan tout en couleurs
Une lame venue du cœur
Mon Phare protecteur
Sans lequel je me meurs
Oui sans toi je me meurs
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7. |
Le voeu
04:11
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LE VOEU
Qui dénoue les barbelés
Qui de nous est prisonnier
Pourquoi ces doigts fermés
Quand la clé est à nos pieds
Qui défait le tout du bout
Qui de fait, tient debout
Pourquoi s’amarrer à nous
Quand le monde offre tout
Non plus rien ne m’étonne
Sur ces ondes qui foisonnent
Dans ma tête seule sonne
Ta voix qui raisonne
Qui dénoue les grands filets
Qui de nous est en danger
Pourquoi toutes ces bouées
Si l’ancre est enterrée
Qui défait les embouts
Qui de fait va au bout
Pourquoi disent-ils qu’on est fou ?
Alors qu’on s’aime un point c’est tout
Non plus rien ne m’étonne
Sur ces ondes qui foisonnent
Dans ma tête seule sonne
Cette voix qui raisonne
Je voudrais que tout soit facile
Comme un battement de cil
Le vœu d’une vie tranquille
Au milieu d’une île
Mais plus rien ne m’étonne
Sur ces ondes qui foisonnent
Dans ma tête seule sonne
Ta voix qui raisonne
Qui dénoue les barbelés
Qui de nous est prisonnier
Pourquoi ces sourires ancrés
A nos yeux désorientés
Oh, oh, oh, oh
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8. |
Khalidja
03:55
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KHALIDJA
Khalidja, ne pleure pas
Tu n’avais pas vraiment le choix
Khalidja, Khalidja pense à sa vie
Khalidja quoi qu’on lui dise
Pense encore à sa terre promise
Khalidja quoi qu’on lui dise
Pense encore à sa terre promise
Khalidja, Khalidja, Khalidja
Le monde change change mais en elle
Plus rien ne bouge, sauf le réel
Elle perd l’essentiel
Khalidja, Khalidja pense aux amis
Khalidja quoi qu’on lui dise
Pense encore à sa terre promise
Khalidja quoi qu’on lui dise
Pense encore à sa terre promise
Khalidja, Khalidja, Khalidja
Elle se souvient, oui se souvient
D’un cargo malien, bien au loin
Et tout ça pour rien
Khalidja, Khalidja pense au pays
Khalidja quoi qu’on lui dise
Pense encore à sa terre promise
Khalidja quoi qu’on lui dise
Khalidja, Khalidja, Khalidja
Y pense très fort.
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9. |
Palavas-les-Flots
03:49
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PALAVAS-LES-FLOTS
Il ne reste quasi rien des rêves de demain
Seulement quelques gamins avec leur doudou à la main
Il aura suffi d’une seule nuit pour que l’été soit fini
Il aura suffi d’une seule pluie pour que l’ennui reprenne vie
A Palavas les Flots, à Palavas sous l’eau
A Palavas sanglots, à Palavas c’est trop
Et tout près du grand bain, y’a des sourires coquins
Dans ma tête le refrain de ces soirées sans fin
Il aura suffi d’une seule nuit pour que l’été soit fini
Il aura suffi d’une seule pluie pour que l’ennui reprenne vie
A Palavas les Flots, à Palavas sous l’eau
A Palavas sanglots, à Palavas c’est trop
Je me surprends à penser au bureau
A guetter le bruit du métro
Comme dans un vieux scénario
De la Goldwyn Metro
A Palavas c’est trop, à Palavas les Flots
A Palavas sous l’eau, A Palavas sanglots
A Palavas les Flots, à Palavas sous l’eau
A Palavas sanglots, A Palavas c’est trop
A Palavas, à Palavas, à Palavas c’est trop.
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10. |
Déjà vu
03:25
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DEJA VU
Oh, oh, oh assez vu, oh, oh, oh assez eu, juste assez
Des enfants à l’ouvrage
Une nature à l’orage
Et des prières en voyage
Oh, oh, oh assez vu, oh, oh, oh assez eu, juste assez
Déjà vu, déjà eu, bien assez
Un barbare en Asie
Une équipée qui rit
Un monde plus grand que la vie
Oh, oh, oh assez vu, oh, oh, oh assez eu, juste assez
Déjà vu, déjà eu, bien assez
Du bruit, de la fureur
Des liaisons sans cœur
Une certaine dose d’erreurs
Oh, oh, oh assez vu, oh, oh, oh assez eu, juste assez
Déjà vu, déjà eu, bien assez
Assez vu, assez, assez, assez.
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11. |
En transit
03:00
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EN TRANSIT
De pèlerinages humanistes en quête d’Amour
De quelles natures seront ses mois, ses jours
De rivages en passage
Pas de décalage dans mes images
Vivre en résidence d’Amour
En ignorant le glas du visa expirant
Aimer en contrat déterminé sans
Laisser place au hasard et au temps
De contrat de travail en fuseaux horaires
De visa d’Amour en itinéraires
Et loin de moi l’idée de te croiser
Et loin de moi l’idée de te croiser
De te croiser
De la Belle Province à la France
Ma mémoire Tzigane te pense
Si peu de temps écoulé
Tant de questions déjà posées
Sans a priori, avec vie, je voyage
De Montréal à Québec, Alma, Manhattan Plage
C’est bien plus riche d’aimer les gens
Que d’admirer les lieux, les monuments
De contrat de travail en fuseaux horaires
De visa d’Amour en itinéraires
Et loin de moi l’idée de te croiser
Et loin de moi l’idée de te croiser
De te croiser…
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12. |
Laëtitia
03:18
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LAETITIA
J’ai tournoyé autour d’une autre
Par imprudence, fis la fausse note
Dans sa voix, un son fané
Dans ses yeux, regard voilé
Je suis là, elle est là
Nan, nan, nan…
Laëtitia a beaucoup de ressentiment
Fait les 100 pas
Laëtitia met en doute les sentiments
Fait les 100 pas
Laëtitia
Laëtitia
Et elle m’en veut depuis cet aveu
Mais dans ses yeux, l’espoir se meut
A nos larmes, deux cœurs en panne
A notre branche, des fleurs blanches
Je suis là, elle est là
Nan, nan, nan…
Laëtitia a toujours du ressentiment
Fait les 100 pas
Laëtitia met en doute ses sentiments
Fait les 100 pas
Laëtitia
Laëtitia
Le temps a passé, me suis excusé
Avec prudence me suis rapproché
Sur ses lèvres quelques rêves
Dans son corps un souffle d’or
Je suis là, elle est là
Nan, nan, nan…
Laëtitia a encore ce ressentiment
Fait les 100 pas
Laëtitia met en doute les sentiments
Fait les 100 pas
Laëtitia
Laëtitia
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LAIUS Cébazan, France
Luc Gaignard est un musicien français, auteur-compositeur-interprète, créant et jouant ses chansons sur une vieille Takamine
EN 18. Il a déjà réalisé 2 EP et 1 album. Depuis 2 ans, il développe sa carrière en solo avec l’arrangeur Frédéric MOUGIN et a opté pour le pseudo « Laïus ».
Apprécié pour la qualité de ses textes et sa voix douce, il est membre de la SACEM depuis le 29/09/2000.
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